On peut avoir peur de ne pas arriver à faire quelque chose, peur des images dans les livres ou à la télévision, peur de rester seul, peur de ne plus être aimé. La nuit, même une ombre peut devenir effrayante. Si on n’avait jamais peur, on ne grandirait pas. Et chaque fois qu’on grandit un peu, on laisse des peurs de quand on était petit derrière soi.
Quand on rentre en maternelle c’est très important, ça veut dire qu’on devient assez grand pour faire plein de choses tout seul. On y apprend à dessiner, à chanter, à dire des poésies, à écouter ses maîtres et vivre avec les autres. C’est toute une petite vie à soi à raconter quand on rentre à la maison. S’il n’y avait pas l’école on s’ennuierait.
Quand on a des frères et sœurs on se sent bien au chaud dans sa fratrie, et si on n’en a pas, on peut s’en choisir parmi nos amis, qui deviennent alors des frères et sœurs de cœur.
Quand on a une grosse colère, on sent des choses très fortes dans son cœur et ça fait mal. Les grandes personnes disent qu’on fait un caprice, mais parfois il y a des choses vraiment pas justes pour nous, les petits!
Une colère, ce n’est pas facile à vivre. Pourtant, les colères finissent toujours par s’en aller et quand on les comprend, ça aide à grandir.