Ce livre, qui raconte l’histoire d’une enfance heureuse, comble une lacune : jusqu’ici, personne ne savait ce qu’il advient d’un enfant qui, profondément enraciné dans notre société et sa modernité, grandit loin de toute scolarisation, sans stress, sans compétition, sans programme préétabli ni référence à une quelconque moyenne.
Combler cette lacune permet de tordre le cou à certaines idées reçues. Grandir loin de l’école ne conduit pas fatalement à devenir un sauvage analphabète, asocial et incompétent ; les moyens d’accéder au savoir et à la réussite sont nombreux et inattendus ; et le cas d’André Stern n’est pas l’apanage d’une famille aisée.
Revue sur la pédagogie Freinet.
Découvrir et vivre son milieu
Ce numéro du Nouvel Éducateur offre des textes théoriques sur le sujet tout en donnant à voir des expériences concrètes et des regards issus à la fois du terrain, de la classe ou de la rue. Toutes ces réflexions et pratiques montrent la cohérence de la pédagogie Freinet : enseignants, éducateurs, enfants deviennent les « auteurs » de ce qu’ils vont vivre et apprendre.
Il faut plus de République, plus de conscience, plus d’autorité, entend-on dans les hautes sphères de notre société ! Pourtant depuis longtemps, les praticiens Freinet ont expérimenté l’importance de l’accueil de toutes les cultures, à commencer par celle de chaque enfant.
Ce numéro montre bien qu’une école vivante et coopérative contribue à construire de futurs citoyennes et citoyens impliqués et responsables.
Revue sur la pédagogie Freinet.
Grammaire, orthographe… peut mieux faire !
« Modestement et en conformité avec nos idéaux, nous devons tenter d’équiper chaque enfant de ce qui fera aussi sa force : une vraie culture, une culture dont l’orthographe est à la fois la marque et, dès le départ, un instrument d’accès. […]
Ignorer l’orthographe […], c’est jouer le jeu des déterminismes sociaux, c’est creuser encore davantage le fossé des inégalités sociales. […]
La vraie question pour nous, enseignants, réside dans le comment. Comment ne pas perdre le cap d’une orthographe maitrisée, alors que l’ensemble de notre pédagogie repose sur les créations, les productions des enfants. Comment parvenir à des transformations – y compris orthographiques – qui soient sources d’apprentissages solides et non pas pensums rebutants à la fois pour l’enseignant et pour l’élève. » (Martine Boncourt dans l’éditorial)
Ce numéro nous apporte des réponses.
« Des livres plein ma vie » est le titre de notre dossier qui fait découvrir la lecture pour tous les âges. Des livres à grignoter, en passant par les Mangas, sans oublier la rencontre avec un bibliothécaire et une sociologue – 15 pages totalement inédites!
Dans ce numéro aussi : une réflexion autour de la prise de risque chez le tout petit, une rencontre avec une juge des enfants, deux articles sur la santé du sein et des pistes pour choisir la non-violence en famille.
Pour apporter à son enfant tout ce dont il a besoin pour se développer, s’épanouir et acquérir le sentiment d’être un être humain compétent et capable, qui a confiance en lui et s’estime.
Des idées pour proposer à chaque enfant : un climat affectif serein, une maison adaptée, un matériel pédagogique très simple à réaliser et ludique, permettant des expériences concrètes. une mine d’activités, de jeux passionnants, d’expériences tactiles, sonores, visuelles, de la naissance à l’âge de six ans.
La Ferme des Enfants, livre publié en 2011, est le récit d’une expérience, celle de Sophie Bouquet-Rabhi, qui en 1999 a créé en Ardèche une école alternative. Implantée au coeur d’un éco-hameau, cette école accueille aujourd’hui des enfants de tous horizons, de la maternelle au collège.
De cette expérience, on peut retenir ceci : il est possible d’enseigner à un groupe d’enfants de façon bienveillante, de leur transmettre aussi bien des savoirs et savoir-faires multiples et variés que des compétences sociales rares (empathie, sens de la coopération), tout en respectant le rythme, l’individualité et les émotions de chacun, et en bannissant des méthodes « éducatives » telles que la menace, la contrainte, la punition, l’autoritarisme ou encore les évaluations systématiques.
Chaque page de Les Apprentissages autonomes témoigne de la confiance de John Holt dans l’élan irrépressible des enfants pour apprendre chaque jour.
S’appuyant sur des réflexions et des anecdotes de toute une vie, il fait l’éloge de la qualité d’accompagnement des parents et démontre l’efficacité des apprentissages lorsqu’ils font sens. Ses propos encouragent les parents à respecter ce moteur, en montrant comment les enfants sont des chercheurs scientifiques par nature et en détaillant les façons de les accompagner dans leurs découvertes, notamment en matière musicale, en mathématiques et pour l’apprentissage de la lecture.
Des activités spécialement conçues pour le bébé, de la naissance à 2 ans, pour : stimuler ses sens, encourager les activités motrices, développer les liens et la communication, sa curiosité et sa soif de découvertes.
Ce livre, qui raconte l’histoire d’une enfance heureuse, comble une lacune : jusqu’ici, personne ne savait ce qu’il advient d’un enfant qui, profondément enraciné dans notre société et sa modernité, grandit loin de toute scolarisation, sans stress, sans compétition, sans programme préétabli ni référence à une quelconque moyenne.
