Revue sur la pédagogie Freinet
Dossier « La pédagogie Freinet en milieu populaire »
Revue sur la pédagogie Freinet.
Quand ils refusent
La résistance à la culture scolaire dominante n’est pas nouvelle, mais les rejets et les refus ont pris une dimension différente après le 7 janvier. Les adultes les regardent avec inquiétude et se questionnent : l’École est-elle responsable de ces attitudes ? A-t-elle manqué à ses missions ? Pourquoi le sentiment d’être citoyen n’est-il pas partagé par tous ? Comment transmettre les valeurs de la République ?
Comment la pédagogie Freinet prend-elle en compte ces enfants, ces adolescents qui rejettent, refusent nos situations pédagogiques, notre pratique de la citoyenneté, les valeurs de notre société ?
Les auteurs des articles de ce numéro nous offrent leurs réflexions, leurs témoignages qui ouvrent sur des possibles. Face à la nouveauté et à la complexité de la situation, les pistes sont proposées dans de multiples directions. Un chantier s’ouvre à nous…
Revue sur la pédagogie Freinet.
Découvrir et vivre son milieu
Ce numéro du Nouvel Éducateur offre des textes théoriques sur le sujet tout en donnant à voir des expériences concrètes et des regards issus à la fois du terrain, de la classe ou de la rue. Toutes ces réflexions et pratiques montrent la cohérence de la pédagogie Freinet : enseignants, éducateurs, enfants deviennent les « auteurs » de ce qu’ils vont vivre et apprendre.
Il faut plus de République, plus de conscience, plus d’autorité, entend-on dans les hautes sphères de notre société ! Pourtant depuis longtemps, les praticiens Freinet ont expérimenté l’importance de l’accueil de toutes les cultures, à commencer par celle de chaque enfant.
Ce numéro montre bien qu’une école vivante et coopérative contribue à construire de futurs citoyennes et citoyens impliqués et responsables.
Revue sur la pédagogie Freinet.
Grammaire, orthographe… peut mieux faire !
« Modestement et en conformité avec nos idéaux, nous devons tenter d’équiper chaque enfant de ce qui fera aussi sa force : une vraie culture, une culture dont l’orthographe est à la fois la marque et, dès le départ, un instrument d’accès. […]
Ignorer l’orthographe […], c’est jouer le jeu des déterminismes sociaux, c’est creuser encore davantage le fossé des inégalités sociales. […]
La vraie question pour nous, enseignants, réside dans le comment. Comment ne pas perdre le cap d’une orthographe maitrisée, alors que l’ensemble de notre pédagogie repose sur les créations, les productions des enfants. Comment parvenir à des transformations – y compris orthographiques – qui soient sources d’apprentissages solides et non pas pensums rebutants à la fois pour l’enseignant et pour l’élève. » (Martine Boncourt dans l’éditorial)
Ce numéro nous apporte des réponses.